Allez, pour une fois que je peux "dégainer", je me lance dans une petite explication ...
Un petit coup d'oeil aux schémas et on observe que :
- les données analogiques des contrôles façade sont aiguillées sur la sortie X (data) du mux/demux analogique 4051. L'activation de "l'aiguillage" se fait par les entrées logiques INH et la sélection des canaux par A,B,C
- ces données sont converties en numérique par un montage "convertisseur à approximations successives" (SAR) : le microcontrolleur mcs-48 ne disposant pas (encore) de convertisseurs analogique-numérique (ADC), c'est tout le mcu (microcontrolleur) "qui fait le boulot" : sélection de l'aiguillage et du canal par décodage d'adresses hautes, et ensuite il joue à un jeu bien connu : tu penses à un nombre et j'essaye de le trouver le plus rapidement possible. Tu me réponds que par "plus grand" ou "plus petit" ... il commence par balancer sur le DAC IC33 la moitié (0V) de la plage analogique DATA (-5V/+5V en simplifiant les choses), celle-ci est comparée sur le comparateur IC6 par rapport à la donnée DATA. Le résultat plus grand/plus petit (niveau logique 0-5V calibré par diodes) est envoyée sur l'entrée T0 du mcu et sauvegardée en mémore. Ensuite le mcu re-découpe la plage analogique "trouvée" en 2 (dichotomie), envoie la valeur DAC sur le comparateur, re-compare avec DATA et ainsi de suite ... chaque résultat de comparaison correspond à 1 bit, du msb au lsb. Et ensuite, le processus recommence pour la valeur DATA suivante ... ça consumme un peu du temps mcu tout ce balayage des contrôles ! ... quelques millisecondes ...
Pour le test, tu dois pour visualiser "toute cette activité" avec un oscillo ou idéalement avec un analyseur logique multi-voies qui est le meilleur outil de debug matériel pour ces vielles architectures ...
C'est plus clair maintenant ?
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