salut à toutes et tous, je tiens à remettre au point certaines diffusions sur le web qui disent des tonnes de connerie .
le séquenceur MDB a été inventé et réalisé par Eric Lamy et Denis Carnus, Frederick Rousseau n'a fourni que des conseils accessoires, il a été un utilisateur notoire pendant le concert de JMJ en Chine.
les autres utilisateurs sont Saint-Preux, Jean-Philippe Rykiel et surtout Bernard Szajner, car la première harpe laser marchait grâce et au travers du séquenceur MDB; en fait j'avais programmé le 8748(microcontrôleur) qui servait au clavier du séquenceur avec une modification pour gérer la harpe en tant que "clavier spécial"
4 séquenceurs MDB ont été produit
MDB signifie (double sens) Mot Dix Bits, car au début de sa conception les convertisseurs DAC et ADC utilisés était en 10 bits, et d'autre part "Maudis bits" parce qu'on en avait chié pour mettre au point ce merveilleux outils d’enregistrement et de gestion numérique polyphonique sur 8 canaux , le tout dans un sous-sol, (Bill Gates avait commencé dans un garage ...) Il n’empêche que ce séquenceur avait 10 ans d'avance avant les samplers et surtout l'apparition du protocole "midi"
lien pour Bernard Szajner :
http://asso-pwm.fr/2014/12/24/interview ... -amt-1986/" onclick="window.open(this.href);return false;
"Comme je travaillais avec de la lumière et des lasers, que je créais des effets lumineux sur de la musique, je me suis dit « pourquoi ne pas essayer de faire le Ie contraire, c’est-à-dire créer de la musique à partir de la lumière ? ». C’était très logique comme démarche pour moi. J’ai ainsi construit mon premier instrument : la harpe laser qui était un instrument très simple en réalité. Sept rayons lasers étaient affectés à des notes et trois aux changements de timbre et d’amplitude. La harpe laser était connectée au sequencer MDB, ce qui me permettait de l’utiliser comme un clavier, de mémoriser des notes qui repassaient en séquences et sur lesquelles je pouvais jouer.
Le MDB était un système à huit canaux et je rejouais par dessus en monophonie. Il y avait donc des choses particulières sur la harpe du fait que les rayons étaient en triangle. Un rayon faisait une note mais deux rayons ensemble jouaient une autre note. Plus on jouait vers le bas et plus on pouvait jouer de notes. C’était une approche en deux dimensions, de la musique qu’on pouvait jouer horizontalement et verticalement. Les cellules photo électriques contrôlaient des enveloppes et en jouant sur les temps d’obturation des rayons on pouvait obtenir une expression, en fonction de la rapidité du geste dans l’espace."
lien pour le concert de JMJ en Chine (dossier réalisé par mézigue) :
http://laserfreak.net/forum/viewtopic.p ... &start=105" onclick="window.open(this.href);return false;
Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait. Mark Twain.