Mais mon expérience des jams en Suisse allemande me fait écrire que si on veut éviter d'enregistrer une énorme bouillie sonore (comme ça arrive souvent) il faut deux ou trois petits trucs:
- une bonne auto-discipline. En effet, ne pas tout le temps pousser le volume pour faire déguster à tous les autres ce gros son qui arrache. Si plusieurs font ça en même temps, c'est la bouillie assurée (ambiance Musik Messe).
- un bon contact visuel entre les participants. Ca aide énormément, on devine plus aisément qui fait quoi, la jam y gagne en "complicité" et donc en musicalité.
- une préécoute au casque. Chacun a une petite mixette permettant de s'écouter soi-même sans envoyer de son à la table de sono. Ca permet de checker qu'on joue dans la bonne tonalité, de chercher l'inspiration et le son adéquat dans son coin sans faire profiter tout le monde de ses cafouillages, et quand on a dans le casque un truc qui va bien, hop on ouvre le master et on se glisse dans le mix total.
. on peut aussi discuter avant de démarrer de qui doit se synchroniser avec qui. Rien de plus dommage qu'une bonne jam Berlin School à 72 bpm avec tout à coup un séquenceur qui débarque non synchro et à plein volume ! C'est du vécu... (ça veut aussi surtout dire que le gars n'avait rien checké au casque)
Voilà...
Au plaisir d'échanger quelques notes demain !
