Mode HS "on"
Un ou une Orval?
Des Orvals ou des Orvaux?
Le débat reste ouvert...
On peut lire sur Wikipédia (qui n'est absolument pas LA référence ultime):
Bien que selon le français académique on devrait dire « une Orval », une bière étant féminin, la tradition gaumaise (de la Gaume, partie romane de la Lorraine belge où l'on fabrique l'Orval), veut que l'on dise «un Orval». Le fait est signalé dans le très sérieux Dictionnaire des belgicismes (2e édition de 2010) : «Orval est féminin dans la majeure partie de la Belgique francophone, mais est un nom masculin dans sa région de production.» En fait, orval est un ensemble d'aporons offerts en débat à chaque fois qu'une bouteille (une quille) est décapsulée.
Ces problèmes insolubles sont :
- son genre : un orval, comme on peut l'entendre dans la chanson "Un p'tit Orval" du groupe Cré tonnerre, ou une orval par analogie au genre des autres boissons (un blanc, pour un verre de vin blanc, une kriek pour une bière kriek, etc.);
- son pluriel, des orvals, ou des orvaux (voire orvaulx), comme la confrérie du même nom, à nouveau par analogie à la règle grammaticale des mots en [-al] qui forment leur pluriel en [-aux];
- sa qualité nominale ("est-ce un nom propre ou un nom commun ?"). Selon Maurice Grevisse, dans son Bon Usage, un nom propre désignant un lieu (Orval est le nom d'une abbaye) devient nom commun lorsqu'il est donné à une production typique locale.
Essais de solutions:
Toutefois, le fait d’être un nom propre pourrait résoudre le précédent cas linguistique, du fait que les noms propres sont invariables, mais c’est sans compter avec l’esprit gaumais dans toutes ses couleurs, toute sa splendeur et toute son ardeur qui propose l’un et l’autre : un Orval - des Orvals dans une grande partie de la francophonie et un Orval - des Orvaux, en Gaume.
Arrêtez d'en parler et buvez-en!
Mode HS "off"