

Après Jean-Pierre Decerf en 2015, le Studio Ganaro (Roger Roger, Nino Nardini, Eddie Warner) en 2016 et donc Bernard Estardy en 2018 c’est au tour d’une autre figure de la library music Made in France d’être à l’honneur sur le label Born Bad Records.
SAUVEUR MALLIA Dans la catégorie des compositeurs de musique au mètre ou d’illustration sonore, Sauveur Mallia est une figure hexagonale singulière. Le nouveau volume de la série Space Oddities se penche sur le cas de cet artiste qui aura définitivement laissé son empreinte au sein des formations Arpadys et Voyage.
Cette compilation regroupe des titres où les synthés sont les outils qui servent à sculpter une musique qui n’a rien perdu de sa beauté rétro-futuriste, nous rappelant au bon souvenir de sons qui ont baigné notre enfance (pour les plus vieux d’entre nous) et qui aujourd’hui font danser une nouvelle génération de mélomanes, envoutés par les atmosphères tellement ancrées dans une époque.
https://www.benzinemag.net/2021/07/06/sauveur-mallia-space-oddities-1979-1984-space-disco-et-electro-vintage/

Arpadys c’est moi avec la même équipe. J’ai composé, arrangé, enregistré Arpadys avec le même producteur que Voyage, Roger Tokarz. A cette époque j’écoutais beaucoup les groupes allemands comme Kraftwerk, Klaus Shulze ou Tangerine Dream. J’étais très branché sur la musique planante et j’ai commencé a travaillé dans ce sens chez moi avec mes synthés. C’était une démarche complètement différente de mon métier de bassiste.
Vous travailliez sur quels synthétiseurs ?
Des vieux machins en mono, même pas polyphoniques. Trois Korg et des Moogs. Pas encore de boites à rythme mais le batteur de Voyage. J’ai fait des recordings de guitare et de batterie en studios et je suis allé mixer en Angleterre. Mais l’essentiel du disque a été enregistré chez moi.
https://www.bornbadrecords.net/releases/space-oddities-sauveur-mallia/