Encore une magnifique idée de synthé complètement détruite dès le départ par une interface homme/machine totalement nulle !
+10 000. Malgré le son honorable (tellement particulier qu'on peine un peu à le trouver extraordinaire), rien que l'aspect du panneau de "contrôle" qui semble dire "dégage connard" suffit pour moi à faire de ce truc un pur gadget. Même raison pour laquelle, malgré plusieurs opportunités rencontrées, je n'ai jamais pu me décider pour un Matrix6. Bon, le JX8P est aussi un Roland, il a une excuse...
Bref, pour ce genre d'"agrément", un Poly800 suffit amplement. Au moins y'a écrit KORG dessus en caractères immodestes.
Et si on est assez vieux pour se souvenir, il faut dire et redire les deux raisons minables qui se cachaient à l'époque derrière ces nouvelles et calamiteuses interfaces: Une tendance technoïde qui envahissait sournoisement l'esthétique en général, et qui était censée flatter l'égo des musiciens à qui on avait réussi à faire croire qu'il serait certainement flatteur de se présenter en ingénieurs/laborantins/robots. Cette même tendance servait fort opportunément à "habiller" de plus sérieuses et froides considération financière à propos de "maîtrise des coûts de production" (et toutes ces terminologies à la con destinées à faire croire aux gogos que le rêve glauque de quelques-uns serait l'expression d'une intangible loi naturelle valable à l'échelle, pour le moins, de la galaxie tout entière) à l'époque même de l'extraordinaire essor économique des 3 ou 4 plus gros constructeurs.
Et tous de leur emboîter le pas pour ne pas perdre leurs déjà maigres parts de marché...
Je me rappelle bien, le sourire condescendant du marchand d'instruments qui m'avait regardé emporter à vil prix un MP4 tout neuf bradé à 50% pour cause d'arrivée imminente du DX7. Ce sourire signifiait bel et bien "casse-toi avec ton joujou dépassé; nous entrons dans une nouvelle ère; à présent pour faire de la musique faudra en avoir dans le ciboulot, coco! T'es hors-course, va jouer au sable..." ETCSDC...
Ha! Ha! L'heure de la revanche a sonné, frères boutonneux, soeurs boutonneuses itou!
