Ils ont mis 35 ans à comprendre
que les musiciens sensibles veulent du vrai bon son, qu'ils avaient fait fausse route dans le tout-numérique, etc...
Encore une fois: Un circuit analogique PRODUIT une vibration physique réelle, palpable, directement transmissible via des moyens mécaniques.
Un circuit numérique ne fait qu'IMITER tout cela.
Les "producteurs" (de mes deux) font "du son", et en effet se fichent bien des moyens employés, puisque bien évidemment leur pratique n'a affûté leurs sens que jusqu'à un point assez médiocre. Il s'ensuit un discernement sonore naturellement indigent, et donc des prises de position, des manières d' "ouverture d'esprit" et tout le fourbi habituel: ABRACADABRA!
Les musiciens font de la musique, ils ont de la feuille, et on ne la leur fait pas. Ca sonne ou ça ne sonne pas. Point. C'est OBJECTIF.
Un V-Synth ou un Clavia, c'est "comme si ça sonnait". Mais en vrai ça ne sonne pas. Mais je reconnais que c'est assez bien imité.
Un Monotron, ça sonne.
Et voualâ.
Bon, on parlait juste de Korg, là.
Chez un tas d'autres, ils n'ont rien compris du tout. Suivez mon regard.
Heureusement, il leur reste l'énorme troisième catégorie, qui fait le tout gros du marché de la musique: Le "grand-public", qui aime bien avoir un orgue à la maison, pour faire sensible-et-cultivé.
La "workstation", évolution naturelle dans le domaine du numérique de l'orgue italien pourri qui faisait l'accompagnement tout seul dès le milieu des années 70, est faite pour eux. Heureusement pour les actionnaires, ce truc convainc n'importe qui qu'il dispose d'une dose de talent inouïe; il s'en vend donc des tombereaux.