Après lecture des derniers messages, permettez-moi d'intervenir à mon tour.
Premièrement, bienvenue à Alain (synthemilion)!
Deuxièmement, il semble exister une légère confusion à propos de différents principes.
Le PWM (modulation de longueur d'impulsion) est généralement contrôlé manuellement, ou par un LFO ou autre source de modulation. L'effet résultant est très similaire à un
déphasage de deux oscillateur (non pas une synchro).
D'ailleurs, le Ultrasaw du Minibrute s'apparente un peu à de la PWM et superpose deux autres "copies" de la forme d'onde originale, mais déphasées. La première copie a un déphasage fixe à 1 Hz (en phase une fois par seconde), et le déphasage de la deuxième copie est contrôlé par un LFO dédié (si je ne m'abuse) sur une fréquence allant de 1Hz à 10 Hz ajustable par le potar Ultrasaw Rate. Le niveau d'amplitude des "copies" est ajustable par le potar Ultrasaw Amt. Le Roland JP8000 avait introduit cette idée dans les années 90, mais n'offrait qu'une seule autre copie, au lieu de deux (effet encore plus riche). De plus cette machine était toute numérique et donc manquait un peu de contenu harmonique élevé (anti-aliasing oblige). Ce n'est pas un problème pour le Minibrute qui lui est analogique et ne manque certainement pas de réponse de fréquence!
La PWM ne doit cependant pas être confondue avec l'effet SYNChro, par contre, qui redémarre arbitrairement un oscillateur (esclave) au début d'un cycle, peu importe où il était rendu et peu importe sa fréquence, lorsqu'un deuxième qui le contrôle (maître) en commence un nouveau lui aussi. Le résultat est très différent de la PWM lorsque la fréquence de l'oscillateur esclave est changée par rapport au maître qui elle demeure fixe. C'est le son typique du SYNC, qu'on peut entendre dans quelques pièces musicale du groupe The Cars par exemple (chanson Hello Again). Varier la fréquence du maître indépendamment de l'esclave produit aussi un effet mais pas aussi agréable. Une sorte de simulation de réverbération très courte, comme si le son provenait d'un haut-parleur dans une petite boîte de plastique.
Le "brute factor" n'est autre que le truc bien connu de réintroduire la sortie audio à l'entrée du filtre (comme sur Minimoog), mais le but est d'obtenir un niveau assez élevé pour distordre le signal mais sans tomber dans une retroaction (Larsen) désagréable. Tout est dans le contrôle judicieux des niveaux.
Le Metalizer a pour but de modifier le contenu harmonique du signal de la forme d'onde triangle, graduellement par un potar. Ça ajoute des harmoniques au contenu original qui est composé, à la base, uniquement d'harmoniques impaires à amplitude décroissante. Le résultat donne des timbres d'une sonorité de plus en plus "métallique" dû au contenu harmonique transformé.
Remarquez que, j'dis ça comme ça... J'peux me tromper...
