Je pense que c'est l'aftertouch qui s'active, rien de latéral.pfeuh a écrit :On la voit faire des vibratos avec ses doigts... Le synthé répond à ça ou n'est ce que du jeu de scène?
Moog One !
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stiiiiiiive
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Re: Moog One !
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pfeuh
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Re: Moog One !
OK, parce que j'ai vu le clavier d'un synthé qui réagit vraiment à ce genre de stimulation sur une vidéo youtube du Namm de cette année ou de l'année dernière.
Les gros m'aiment bien car je suis gros, les cons m'aiment bien car je suis con, mais les gros cons ne m'aiment pas car ce sont des gros cons.
Re: Moog One !
Ah Blade runner, quand tu nous tiens....bonne démo
Re: Moog One !
Il possède l'aftertouch (channel aftertouch) le Moog One, mais il ne réagit pas au jeu latéral, ni de manière polyphonique comme le CS80...il y en a d'autres qui réagissent à ce mouvement latéral, comme le clavier monophonique (et en taille mini) du Yamaha D85. C'est très particulier à jouer, je dois bien l'avouer.
"Il n'y a que deux religions positives dans ce bas monde: le bouddhisme et les string machines"
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stiiiiiiive
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Re: Moog One !
Oui,il y a ce synthé hybride (je crois) toujours en développement, dont le papa a (me souviens-je peut-être mal) un rapport avec le Sirynx...
Ça fait deux ans qu'on voit des petites vidéos où il présente des protos.
Devinez qui a oublié le nom...
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Re: Moog One !
Le Syntonovo Panstiiiiiiive a écrit :Oui,il y a ce synthé hybride (je crois) toujours en développement, dont le papa a (me souviens-je peut-être mal) un rapport avec le Sirynx...
Ça fait deux ans qu'on voit des petites vidéos où il présente des protos.
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Re: Moog One !
J'ai passé une bonne demi heure sur le Moog One aujourd'hui. C'est clairement un sacré vaisseau amiral. Les filtres sont superbes autant l'un que l'autre, les modulations vont vraiment très très loin en plage de fréquences et en largeur de balayage. Ça ouvre des portes que je ne soupçonnais pas au niveau synthèse et exploration bruitiste. Tout sonne précis, chaud, jamais agressif, très musical. Présence globale, graves présents et solides, soyeux des aigus, tout y est. Je suis arrivé à faire des choses très extrêmes, très rigolotes, très funky, très aérées. Les possibilités de mixages de formes d'ondes et de shaper des oscillos sont cool, et les oscillos en eux mêmes sonnent bien au naturel. Peut être pas aussi sauvages que certains autres, mais on est clairement dans de la Rolls, et une fois passés dans les filtres et modulés, mon dieu... Dans un contexte polyphonique en tout cas, ils sont parfaits je trouve. Et encore une fois, les filtres permettent vraiment de faire hurler le machin. Hurler poliment, c'est un gentil Moog, mais hurler quand même.
Ring et Sync sonnent bien aussi, toujours dans la même couleur Moog "moderne".
La prise en main est super rapide. Les effets sont vraiment d'un autre monde si je les compare à ceux du prologue par exemple, même si ceux du prologue sont très bien, là c'est vraiment hyper complet et ça sonne comme de "vrais" effets, pas comme des "compléments". Le clavier est grand et agréable, c'est un beau meuble. Le seul truc hyper moche est la partie centrale avec l'écran, et je parle autant de l'écran que de ce qui y est affiché, graphismes etc... Les goûts et les couleurs je suppose.
La matrice de modulation fait qu'on est comme face à un modulaire puisqu'on peut contourner tout ce qui est pré affecté.
Bref, un bon gros Moog que je retournerai voir régulièrement pour ma part juste pour le plaisir de faire quelques sons au magasin.
Ring et Sync sonnent bien aussi, toujours dans la même couleur Moog "moderne".
La prise en main est super rapide. Les effets sont vraiment d'un autre monde si je les compare à ceux du prologue par exemple, même si ceux du prologue sont très bien, là c'est vraiment hyper complet et ça sonne comme de "vrais" effets, pas comme des "compléments". Le clavier est grand et agréable, c'est un beau meuble. Le seul truc hyper moche est la partie centrale avec l'écran, et je parle autant de l'écran que de ce qui y est affiché, graphismes etc... Les goûts et les couleurs je suppose.
La matrice de modulation fait qu'on est comme face à un modulaire puisqu'on peut contourner tout ce qui est pré affecté.
Bref, un bon gros Moog que je retournerai voir régulièrement pour ma part juste pour le plaisir de faire quelques sons au magasin.
Re: Moog One !
Ahh, un retour complet et bien écrit ! Merci ! 
Vu qu'il y a un magasin à Lausanne qui semble avoir les deux modèles, je pense aller y faire un tour prochainement, juste y poser les doigts et quand même essayer un peu ce "beau meuble" !
Vu qu'il y a un magasin à Lausanne qui semble avoir les deux modèles, je pense aller y faire un tour prochainement, juste y poser les doigts et quand même essayer un peu ce "beau meuble" !
Re: Moog One !
J'ai eu congé une journée cette semaine et j'ai profité de passer au magasin de musique pour tester deux synthés qui traînaient par-là un peu par hasard...ça valait la peine que je me prenne un peu de temps, surtout qu'il y avait pour plus de 10'000 balles de synthés sur un très petit espace avec un bon casque, j'ai donc profité.
Le Moog One est réellement imposant, c'est un instrument aux dimensions importantes, lourd, profond, avec une belle carcasse faite tout de bois et de métal et très bien construit. Egalement le clavier, avec les touches noires mattes, bien longues, c'est un véritable plaisir que de poser les mains sur ce synthé. L'OB-6 qui était placé juste à côté faisait presque figure de jouet.
Donc après avoir fait le tour visuel du propriétaire, j'ai procédé à la mise en marche (derrière à gauche...) et pendant que le ventilateur prenait des tours et provoquait un bruit de fond notoire, je me suis amusé à contempler le light-show de Noël sur le panneau avant qui se déroule durant la procédure de démarrage qui semble durer une plombe. Et une fois que tout est prêt, la vitesse du ventilateur diminue pour se stabiliser à un régime acceptable et une fois le casque sur les oreilles, cela ne me dérangeait pas outre mesure.
Alors qu'est ce qu'on fait sur un tel instrument ? On passe en revue quelques presets. Et là je dois dire que tout va très vite...ça charge les presets de manière presque instantannée. J'ai trouvé le classement des presets par catégorie, type, ambiance, tags encore relativement intéressant et bien pensé. Disons que cela correspond à notre temps où chaque morceau, chaque image reçoit un ou plusieurs hashtags. L'écran placé au centre de l'instrument est très utile et facilite l'utilisation du Moog One.
De manière générale, j'ai trouvé l'ergonomie bien pensée. C'est direct, intuitif et efficace. Alors c'est clair, il y a beaucoup, beaucoup de fonctions...c'est tout le contraire d'un Moog Prodigy.
En passant d'un preset à l'autre, je me suis rendu compte des possibilités sonores de l'instrument. Ca ratisse très très large. De basses, en passant par des nappes, des brass, des leads, des effets, des textures sonores diverses, des séquences doublées d'un pad, etc...les presets démontrent bien les capacités multi-timbrales du Moog One. Au niveau du grain, je rejoins l'avis de kosuke16. C'est de l'analogique moderne. Celui qui s'attend à retrouver le grain d'un polyphonique analogique vintage sera très certainement déçu. Je n'ai, outre un souveni vague du Synthorama à Luterbach, jamais eu l'occasion de jouer de manière intense avec un Memory Moog. Je ne ferai donc pas de comparaison entre ces deux instruments vu qu'elle ne serait de toute façon pas objective et pertinente.
Je dirais juste que le Moog One, au contraire d'un Baloran River, d'un Oberheim OBX ou d'un Jupiter 4, m'a déçu sur un aspect: les émotions. C'est là que j'ai eu le plus grand manque. La plupart des presets sont noyés dans les effets embarqués, signés Eventide. Ils ne sont pas mauvais, loin de là...mais il y en a parfois tellement et dans une proportion tellenement forte (Wet à plus de 70 %) que le son d'origine du Moog est pratiquement méconnaissable.
Je me suis donc permis de partir d'un preset tout simple, j'ai arrêté tous les effets (il y en a plusieurs...), c'est heureusement relativement aisés avec les petits boutons situés dans l'angle supérieur droit des deux sections d'effets, et je suis parti avec le son brut de l'instrument. C'est tout de suite plus révélateur du caractère sonore de l'instrument. Et j'en reviens à ce que j'ai écrit plus haut. C'est de l'analogique moderne, mais du très bon analogique. Les oscillateurs (trois à disposition) sont bien présents, peuvent être façonnées de manière très précise, les deux filtres (State Variable et Ladder) sont très efficaces et variés (BP, LP, HP, 6, 12, 18 et 24 dB/oct) donnent ce grain typique à Moog.
Les 4 LFO permettent vraiment de donner de la structure au son, de moduler ces oscillateurs parfois un peu trop stables dans une autre dimension. Les enveloppes sont très rapides, permettent de belles basses, des sons percussifs très courts et efficaces.
Bref, c'est en fait sans les effets internes que je l'ai le plus apprécié. Mais comme écrit plus haut, les possibilités sont très étendues et je ne pourrais pas dire que j'en ai fait le tours en deux heures, loin de là...les presets sont assez décevants. Mais on sent clairement le potentiel de la bête une fois que l'on commence à s'asseoir derrière, que l'on coupe les effets, et que l'on part d'un "init preset". Mais avec toutes les possibilités, ça coupe un peu la chique...on a l'impression qu'il y en a presque trop, que c'est plus proche d'un synthé laboratoire que d'un synthé taillé pour des performances live.
Ensuite en parlant du prix, je considère qu'il est justifié au vu des possibilités qu'il offre, de la qualité de construction. Est-ce que je suis prêt à mettre plus de 6'000 Euros dans un instrument à 8 voix de polyphonie ou même près de 10'000 Euros pour une polyphonie doublée: non. Premièrement parceque j'ai déjà pas mal de synthés polyphoniques, dont plusieurs qui provoquent de sacrés émotions quand je les joue, et deuxièmement, car ça reste du néo-analogique relativement classique. C'est au final pas si éloigné que cela d'un Prophet 6 au niveau sonore, qui coûte nettement moins et qui a nettement moins de possibilités, entièrement d'accord. Mais la différence de prix est quand même un peu trop importante par rapport au Prophet 6. Le Moog One fait partie de ces Übersynth comme le Schmidt, qui sont impressionnants, qui sont beaux à voir, mais une fois essayé, se permettent parfois d'éveiller en soi ce sentiment de satisfaction, de reconnaissance de ce que l'on possède déjà.
Le Moog One est réellement imposant, c'est un instrument aux dimensions importantes, lourd, profond, avec une belle carcasse faite tout de bois et de métal et très bien construit. Egalement le clavier, avec les touches noires mattes, bien longues, c'est un véritable plaisir que de poser les mains sur ce synthé. L'OB-6 qui était placé juste à côté faisait presque figure de jouet.
Donc après avoir fait le tour visuel du propriétaire, j'ai procédé à la mise en marche (derrière à gauche...) et pendant que le ventilateur prenait des tours et provoquait un bruit de fond notoire, je me suis amusé à contempler le light-show de Noël sur le panneau avant qui se déroule durant la procédure de démarrage qui semble durer une plombe. Et une fois que tout est prêt, la vitesse du ventilateur diminue pour se stabiliser à un régime acceptable et une fois le casque sur les oreilles, cela ne me dérangeait pas outre mesure.
Alors qu'est ce qu'on fait sur un tel instrument ? On passe en revue quelques presets. Et là je dois dire que tout va très vite...ça charge les presets de manière presque instantannée. J'ai trouvé le classement des presets par catégorie, type, ambiance, tags encore relativement intéressant et bien pensé. Disons que cela correspond à notre temps où chaque morceau, chaque image reçoit un ou plusieurs hashtags. L'écran placé au centre de l'instrument est très utile et facilite l'utilisation du Moog One.
De manière générale, j'ai trouvé l'ergonomie bien pensée. C'est direct, intuitif et efficace. Alors c'est clair, il y a beaucoup, beaucoup de fonctions...c'est tout le contraire d'un Moog Prodigy.
En passant d'un preset à l'autre, je me suis rendu compte des possibilités sonores de l'instrument. Ca ratisse très très large. De basses, en passant par des nappes, des brass, des leads, des effets, des textures sonores diverses, des séquences doublées d'un pad, etc...les presets démontrent bien les capacités multi-timbrales du Moog One. Au niveau du grain, je rejoins l'avis de kosuke16. C'est de l'analogique moderne. Celui qui s'attend à retrouver le grain d'un polyphonique analogique vintage sera très certainement déçu. Je n'ai, outre un souveni vague du Synthorama à Luterbach, jamais eu l'occasion de jouer de manière intense avec un Memory Moog. Je ne ferai donc pas de comparaison entre ces deux instruments vu qu'elle ne serait de toute façon pas objective et pertinente.
Je dirais juste que le Moog One, au contraire d'un Baloran River, d'un Oberheim OBX ou d'un Jupiter 4, m'a déçu sur un aspect: les émotions. C'est là que j'ai eu le plus grand manque. La plupart des presets sont noyés dans les effets embarqués, signés Eventide. Ils ne sont pas mauvais, loin de là...mais il y en a parfois tellement et dans une proportion tellenement forte (Wet à plus de 70 %) que le son d'origine du Moog est pratiquement méconnaissable.
Je me suis donc permis de partir d'un preset tout simple, j'ai arrêté tous les effets (il y en a plusieurs...), c'est heureusement relativement aisés avec les petits boutons situés dans l'angle supérieur droit des deux sections d'effets, et je suis parti avec le son brut de l'instrument. C'est tout de suite plus révélateur du caractère sonore de l'instrument. Et j'en reviens à ce que j'ai écrit plus haut. C'est de l'analogique moderne, mais du très bon analogique. Les oscillateurs (trois à disposition) sont bien présents, peuvent être façonnées de manière très précise, les deux filtres (State Variable et Ladder) sont très efficaces et variés (BP, LP, HP, 6, 12, 18 et 24 dB/oct) donnent ce grain typique à Moog.
Les 4 LFO permettent vraiment de donner de la structure au son, de moduler ces oscillateurs parfois un peu trop stables dans une autre dimension. Les enveloppes sont très rapides, permettent de belles basses, des sons percussifs très courts et efficaces.
Bref, c'est en fait sans les effets internes que je l'ai le plus apprécié. Mais comme écrit plus haut, les possibilités sont très étendues et je ne pourrais pas dire que j'en ai fait le tours en deux heures, loin de là...les presets sont assez décevants. Mais on sent clairement le potentiel de la bête une fois que l'on commence à s'asseoir derrière, que l'on coupe les effets, et que l'on part d'un "init preset". Mais avec toutes les possibilités, ça coupe un peu la chique...on a l'impression qu'il y en a presque trop, que c'est plus proche d'un synthé laboratoire que d'un synthé taillé pour des performances live.
Ensuite en parlant du prix, je considère qu'il est justifié au vu des possibilités qu'il offre, de la qualité de construction. Est-ce que je suis prêt à mettre plus de 6'000 Euros dans un instrument à 8 voix de polyphonie ou même près de 10'000 Euros pour une polyphonie doublée: non. Premièrement parceque j'ai déjà pas mal de synthés polyphoniques, dont plusieurs qui provoquent de sacrés émotions quand je les joue, et deuxièmement, car ça reste du néo-analogique relativement classique. C'est au final pas si éloigné que cela d'un Prophet 6 au niveau sonore, qui coûte nettement moins et qui a nettement moins de possibilités, entièrement d'accord. Mais la différence de prix est quand même un peu trop importante par rapport au Prophet 6. Le Moog One fait partie de ces Übersynth comme le Schmidt, qui sont impressionnants, qui sont beaux à voir, mais une fois essayé, se permettent parfois d'éveiller en soi ce sentiment de satisfaction, de reconnaissance de ce que l'on possède déjà.
"Il n'y a que deux religions positives dans ce bas monde: le bouddhisme et les string machines"