+1 pour le côté "graphique" des sliders sur un ADSR !
Sinon, pourquoi est-ce la solution universellement employée dans les équaliseurs graphiques ?
Et il n'y a qu'à comparer la façade d'un Ody ou d'un Axxe avec celle d'autres synthés (EMS, Moog) pour saisir la différence d'encombrement.
D'autre part, réaliser un trou rond revient nettement moins cher sur une façade en tôle que la fente d'un slider. Moins maintenant avec les nouvelles technologies de fabrication au laser et l'usage systématique de plastique moulé, mais c'était encore valable il y a 30 ans. Ensuite, il y a une question de protection physique des pistes résistives, et les fentes des sliders s'encrassent plus facilement que les potards rotatifs, ce qui entraîne davantage de soucis de maintenance. Et pour finir, le prix dun slider est souvent plus élevé que son équivalent en rotatif. Plein de petits paramètres qui viennent s'ajouter pour donner la préférence à un potard rotatif plutôt qu'à un rectiligne.
Au niveau de la dynamique du mouvement, je rejoins Ory : la précision est généralement plus facile à obtenir sur un rotatif, surtout avec un bouton de grand diamètre, mais la vitesse d'intervention est meilleure sur un rectiligne, y compris pour un mouvement groupé sur plusieurs unités parallèles (pensez aux tables de mixage !). C'est une question d'ergonomie et de psychomotricité : dans la "pince" pouce+index, c'est les doigts qui fournissent le mouvement rotatif. En rectiligne, c'est davantage le poignet. Or il est généralement reconnu en médecine que le mouvement relatif des doigts entre eux est bien mieux contrôlé que celui du poignet par rapport à l'avant-bras...
Et non, je ne me laisserai pas entraîner vers des digressions grivoises sur le poignet et ses divers usages !