Anafrog

Je profite qu'une grenouille m'a filé son module VCO à réparer pour en faire les schémas et aussi de mettre à jour les plans du VCF

Module VCO KEIO TS201041







Module VCF KEIO TS201012

Tu l'as fait au propre

C'était déjà visible dans un vieux message sur l'ancien anafrog... tout les trucs qui ont été perdus lors du changement

oui mais sur mon blog il etait resté, mais j'avais rien trouvé sur le VCO à l'epoque

Le VCF c'est celui de quelles machines??

700 / 700 S , 800 DV , 900 PS ( 770 ? pas sur de celui-là ) .

Damned ! La vie intime d'un de mes VCO dévoilée au grand jour. En plus, il avait un comportement déviant !

Merci patroche pour la dissection/résurrection ! Et le partage de la découverte.

emTu

Moi c'est le VCO du module lower de mon 800DV qui a besoin d'1h de chauffe pour rester juste quand je relâche la touche. A "froid", le pitch descend, descend de manière audible dès que la touche est relâchée si le release est long.... même punition, tu penses? Ou y a-t-il une chance pour que le problème se situe à l'extérieur du module TS?

Ben ya ce P.... de Tantale de 0,47 uF qui fout le bouzou dans ce module ! Pour en être vraiment sur permutes les modules !

Une question bête: Maintenant que l'on sait, grâce à ton patient décorticage, où sont les pattes de ce tantale au verso, plutôt que de tout défaire, ne serait-il pas plus simple de souder et plaquer par-dessous le module un condo neuf en ignorant le vieux qui, de toutes manière, ne fonctionne plus? Ne récupèrerait-on pas ainsi la fonction?
Car enfin qu'arrive-t-il à ce condo quand il fatigue? Il cesse de conduire correctement? Il se met à fuir? Il se "bloque"?

Pendant que Patroche décortiquait le filtre, j'en avais refais un et à l'époque, j'avais fait une fiche. Le clone a été monté sur un Korg 700 avec succès et il fonctionne à merveille

Oui je m'en souviens pascal, mais ne serait il pas plus simple d'utiliser des 2N3904 comme NPN à la place des 2N3094 ?

Car enfin qu'arrive-t-il à ce condo quand il fatigue?

Et bien il se met à fuir en chauffant donc instable ! On peut généralement cerner ce problème avec une bombe de givrant !

Pourtant mon VCO semble faire exactement le contraire: il fuit à froid, et après un bon moment de chauffe devient stable...
Pas un condo, donc? plutôt un transistor?

T'as un condo ardechoix toi

...
Et sérieusement? Que déduis-tu de ce comportement? Il doit y avoir qqpart un ampli-op sommateur pour les signaux CV à destibation de chaque VCO... Celui du bas est peut-être fatigué?. Mais où est-il?

Ben comme tu dois le savoir , meme si les conditions s'y prettent a merveille, je ne suis pas encore devenu marabout ! Donc je ne puis faire de diag sans passer mes mains sur la machine
Essayes deja d'inverser les deux modules pour savoir si ça vient pas d'ailleurs .

Super boulot Patroche mais une question me traverse l'esprit : Quel était l'intérêt de tout mettre dans un bloc de céramique (ou autre matière, je ne sais pas) ?

Est-ce pour un intérêt technique ou pour vouloir planquer un savoir industriel ???

Déja c'est du silicone, assez mou à travailler heureusement. L'intéret de ce système était de créer un "four" pour que la partie expotientielle du VCO reste à bonne température. ARP faisait de meme à ses début, puis il a trouvé la solution de cercler les 2 transistors d'une bague de cuivre.

Pulsophonic a écrit :Super boulot Patroche mais une question me traverse l'esprit : Quel était l'intérêt de tout mettre dans un bloc de céramique (ou autre matière, je ne sais pas) ?

Est-ce pour un intérêt technique ou pour vouloir planquer un savoir industriel ???

A l'époque c'était pour protéger les circuits de la copie, ensuite l'inertie thermique du circuit.

Ce serait possible de nommer les entrées/sorties? Les pins numerotées?
Je m'en suis sortit avec le pdf de chock pour le VCA. Par contre le VCA...
Sinon, je me plongerais dans le schema du 700.

yusynth a écrit :A l'époque c'était pour protéger les circuits de la copie...

Exactement comme quand ElectroHarmonix, entre autres, faisait poncer le dessus de ses circuits intégrés dans les premières SmallStones (et d'autres pédales), pour qu'on ne puisse plus en lire les références, même en grattant ou en utilisant des procédés chimiques.

Dans la période d'après, il a fait imprimer des références persos par les fabricants-fournisseurs, comme beaucoup d'autres constructeurs qui voulaient éviter le rétro-engineering de la part de certains concurrents plus ou moins loyaux( ...suivez mon regard ! ).
La plupart du temps, ça ralentissait simplement les concurrents, quand c'était des circuits relativement simples (AOPs unitaires, genre µA741) mais dans certains cas nettement plus complexes avec des circuits plus rares et plus évolués (les premiers OTAs, par exemple), ça devenait parfois un vrai casse-tête à décrypter...
J'ai même vu chez un autre constructeur, un PCB de tout début de production (petit n° de série sur la machine, inférieur à 100) avec de "fausses connexions" et des composants additionnels peu chers (résistances et capas) qui allaient se relier sur des pattes inutilisables et non connectées à l'intérieur de la puce du CI masqué, histoire de brouiller davantage les pistes (c'est le cas de le dire !) pour les copieurs. Là, c'est pousser le truc vachement loin, quand même !