
...Quelques explications simples en une page :
http://www.le-terrier.net/electromusic/ ... riante.htm

...Effectivement, je me suis trompé en décrivant un mode de lecture très spécifique de samples en ROM qui existe sur certains expandeurs E-MU et plus couramment aussi sur quelques sampleurs, et que j'ai confondu avec ce qu'on appelle communément la "
synthèse vectorielle". Mea culpa !

...En fait de
vectoriel (autre affabulation technoïde qui pue le marketing), il ne s'agit que de mixer de façon dynamique les sources de sons à l'intérieur même du synthé, en direct à l'aide d'un joystick ou encore selon une séquence programmée à l'avance par l'utilisateur, avant d'envoyer ce mix vers d'éventuels traitements internes (filtres, enveloppes, effets, etc) et enfin la sortie audio de la bécane. Pas besoin d'aller chercher beaucoup plus loin pour comprendre qu'on peut évidemment tout aussi bien faire ce même genre de traitement "révolutionnaire" en MIDI, mais en externe cette fois, avec des CC#7 sur à peu près n'importe quelles bécanes correctement implémentées, et en particulier les synthés et/ou expandeurs multitimbraux (qui se rappelle du Roland D-110 ?).

Sinon, je voue une confiance certaine aux surpuissants processeurs multicore actuels qui équipent nos smartphones, sans oublier les DSP, pour ne faire qu'une petite bouchée de tels calculs pour un morphing d'ondes, même sur huit voies simultanées : finalement ça dépend surtout de la taille des samples utilisés comme échantillons de base des sons de départ et d'arrivée.
Après tout, une seconde de sample à 48KHz en 16bits, ça ne représente au pire qu'une petite centaine de milliers d'octets. Donc pour une table d'ondes, j’imagine qu'on doit se situer bien en-deça avec des samples encore plus réduits, donc beaucoup plus rapides à recalculer...
Avec la quantité de mémoire disponible et la vitesse des processeurs actuels, je parierais même que le temps de sélectionner sur le panel l'onde de départ et celle d'arrivée pour un humain "
normalement constitué" suffit très largement pour permettre au synthé de calculer instantanément, et surtout préparer en mémoire dans une nouvelle table en RAM sur chacune des huit voies, toutes les ondes intermédiaires nécessaires au dit morphing (le vrai, au sens propre, cette fois-ci !

).

On est bien loin des premiers Z80 et autres 6800/6809 à 8 bits/1MHz des années 80/85 : ça doit bombarder sévère sous le capot de ce petit biniou chinois !
