Franchement je ne vois pas trop ce que certains reprochent à l'ergonomie d'un Andromeda. Comme il est dit ci-avant, on peut faire un tas de trucs essentiels avec la centaine de boutons en façade, sans jamais s'intéresser aux menus. De toute manière, n'importe quel synthé implique soit de câbler à la pogne (et donc de se demander avec quoi je module quoi), soit d'entrer dans les menus quand on veut faire des modulations un peu approfondies (je ne parle pas des softs).
Sur l'Andro, je veux moduler un VCO, ben j'appuie connement sur une des touches Mod dans la section VCO et paf, je tombe sur la page qui va bien. Là, j'ai une liste de sources de modulations que je fais défiler avec un potard et un bouton sur lequel je clicke pour créer / virer le cordon. Ensuite, je règle l'offset et la quantité de modulation avec 2 autres potards. J'ai même de zolis curseurs graphiques qui montent et qui descendent pour me montrer la quantié de modulation que je mets. Voilà, c'est tout !
Quand je veux triturer une enveloppe, je la triture directos avec les gros potards. Si jamais je veux moduler les temps ou les niveaux, ben devinez... j'appuie sur la touche Mod située dans la section enveloppe dans laquelle je bosse... si je veux modifier les courbes des segments d'enveloppes, je dois passer par les menus ; mais si je veux garder les courbes de base, ben je reste en surface, comme sur un Prophet-5 ou un Memorymoog.
Autant je comprends qu'on puisse se paumer dans un K2500 (et encore, c'est tellement bien fichu qu'on saute d'éditeur en éditeur sans interruption, la bécane vous demandant de bien vouloir sauvegarder l'élément critique quand ça devient nécessaire) ou dans un sampler Yamaha (là par contre, c'est chaud!) ; autant, avec un Andromeda,
Par contre, il y a des tas de réglages sur un Andromeda qui ne sonnent pas ; là c'est différent, c'est un problème de prise en main et de maîtrise pure des paramètres et de leur plage utile, mais ça n'est pas lié à l'ergonomie.