Pas de mixage post-prod mais simplement des réglages pendant l'improvisation elle-même. Ici ou là un petit effort sur la stereo pour spacialiser un peu mais la nature plutôt éthérée des sons se suffisait quasiment à elle-même. Plus de travail d'édition pour les sons leads pour lesquels je souhaitais si possible quelque chose d'un tantinet humain, pas trop "technologique" au niveau des éventuelles inflexions, pour garder un coté "chantant", toute proportion gardée. Il s'agissait surtout de surveiller les niveaux, et ensuite, de jouer ! Les effets, dont les réverbs sont réglées de manière à remplir l'espace, tout en restant au centre, parce que le modulaire est très dispatché dans le champ stéreo et en rajouter aurait pu être un peu confus. L'autre aspect auquel j'ai esssayé par contre de faire attention, c'est de laisser de l'espace à frederic pour que ses boucles dememeurent clairement audibles et qu'en quelque sorte les mélodies et les accords que j'enregistrais n'envahissent pas tout. Il est très facile d'en faire trop ! Si ça te plait c'est chouette !
En tout cas merci pour ton commentaire !

PS. Nous n'avons en effet pas débattu les chemins.

A vrai dire c'est toujours la même histoire, je ne joue qu'à l'oreille et si une mélodie a la gentilesse de se présenter, je l'accueille et essaye de la faire évoluer sur un lit 1) de boucles et 2) de nappes.
A mes yeux le second morceau est plus contemplatif, le synthé de Frederic m'a fait penser à un Tampura et j'ai abordé le truc un peu comme un raga, tout en n'oubliant pas un filigrane harmonique illustré par quelques accords et pads, (sachant que la musique Indienne quant à elle ignore les accords). Voili voilou.