Bonsoir,
J'arrive un peu tard sur le sujet mais je me suis intéressé à un moment à ce légendaire VCOII IG00153. Voici mes remarques et mon analyse :
- le schéma du VCO sur le manuel de service contient une erreur au niveau du diviseur de tension 8.2K/18k. La résistance de 18k n'est pas connectée au bon endroit !
- dérive de la fréquence en température :
même si le CV est linéaire/fréquence (V/Hz) et donc ne comportant pas de convertisseur antilog qui doit être compensé en température, il y a quand même des possibilités dérives de fréquence par rapport à la température. Le circuit est basé sur la charge/décharge d'un condensateur à courant constant comme la plupart des VCOs mais asservi à un monostable. Les parties critiques sont :
- stabilité du générateur de courant (en interne du IG00153) surement compensé en température. Attention au TCR (tempco) de la résistance connectée en 13 (Vref)
- le circuit de transposition 2',4',8',16',32',64' à commutation de résistances en version simplifiée sur le CS-5. Attention à la qualité des contacts et des connexions. TCR critique !
- condensateur (C2 dans le datasheet) de charge/décharge externe connecté à la pin 14 (TO). J'ai de forts doutes sur cette valeur de 22nF. ça ne colle pas avec les calculs ! Le dielectrique utilisé est historiquement du polystyrene qui a un excellent coefficient de température (TCC) mais ils ne sont plus fabriqués en masse et on disparu chez les "gros" fabriquants, on ne peux pas techniquement métalliser le film plastique (Styroflex) donc reste de fabrication artisanale comme on les trouve encore dans le milieu audiophile. Ils sont limités en plage de température. On fait beaucoup mieux aujourd'hui en techno céramique CMS pour le TCC !
- les résistances variables VR2 (offset voltage), VR3 et VR4 et en particulier l'association RC VR3+VR4 et condo de 1200pF qui règle la constante de temps du monostable critique pour la fréquence du VCO (la durée de l'impulsion règle le temps d'intégration du courant de charge du condensateur C2 donc la fréquence)
Yamaha s'est bien rendu compte au fil du temps de ces dérives en température et surtout celles liées à la structure même de l'IG00153 et en particulier le générateur de courant constant (fuites) et les décalages de tension (offset). A un moment, Yamaha a classé les IG00153 en fonction de leur dérives et leur a attribué un grade indiqué par une étiquette à 2 chiffres de 11 à 96 (dérive C1 et C6) et permettait de faire des lots de même dérives surtout sur les polyphoniques. Pour les CS-5 avec leur unique VCO...ils devaient être les moins bien lotis
La modification avec le déplacement de la diode D1 IS1555 ne doit pas apporter grand chose à moins d'une tentative d'une fonction "four" pour stabiliser la température (bof, bof avec son courant de 500µA) . En tous cas, elle ne compense en rien la fréquence, la variation de son Vf (donc Vseuil) en témpérature ne change en rien la fréquence du VCO.
Yamaha a du produire diiférentes versions de masque de cet IC en aportant des modifications à chaque fois. Combien de versions de masques existe-il ?
Se référer aux différents manuels de service et databook de Yamaha.
Je ne crois pas qu'il existe actuellement des clones de ce circuit. Il y a du avoir des tentatives en discret mais surement avec un grand encombrement. Il y avait à un moment le clone Old Crowe VCO153.où en est le développement ? Il n'y a pas eu aussi un projet de VCO yamaha par "Chok" communiqué sur notre forum ?
Quand on voit le prix d'un "vieux" IG00153 (150 euros sur Reverb !)

, il y en a qui doivent se poser des questions (les posseseurs de CS et les concepteurs électronciens ) ...
Il me semble que le Deckards Dream de Black Corporation utilise des CEM3340

. Quelqu'un peut confirmer ?