Ce n'est pas un simple clavier mais un EMS Sequencer 256, dont le clavier n'est qu'une partie et peut être déconnecté pour enregistrer d'autres sources de tension. N'ayez crainte, je suis encore loin de devenir un claviériste virtuose

Il fonctionne +/- comme trois KS : il enregistre et joue en temps réel jusqu'à 256 évènements répartis sur 9999 pas et sur 3 couches (layers), chaque layer 1-2-3 peut contrôler un instrument différent via 2 CV (touche et vélocité si on utilise le clavier) inversables et 1 gate. Le layer 4 n'envoie d'origine qu'une impulsion qui sert principalement à remettre le séquenceur à 0 (sans ça il ne boucle pas tout seul avant d'avoir passé les 9999 pas), mais le mien a été modifié et le layer 4 peut aussi envoyer 2 CV comme les autres.
Il est possible d'éditer chaque évènement individuellement après-coup pour corriger une erreur sans devoir rejouer toute la séquence et il y a un portamento (monstrueux, cela va de soi). Assez génial pour l'époque (1971) il faut avouer.
Le KS n'a que 256 pas et chaque évènement utilise un certain nombre de pas en fonction de sa durée.
Je l'avais récupéré HS pour pouvoir réparer chez moi les cartes du séquenceur du Synthi 100 (ce sont les mêmes circuits à quelques détails près), je pensais le revendre restauré après avoir fini le travail sur le séquenceur du Synthi 100, mais finalement je vais le garder, c'est une belle pièce très rare (24 ont été construits).
L'équipe d'Anafrog, soit on l'aime, soit on ne l'aime pas. Dans les deux cas elle s'en fout.
"It's not wise to upset a Wookiee."