Avec un échantillonnage fixe, en soft, le problème c'est l'aliasing.
La base de l'antialiasing, c'est le multi échantillonnage dont on a déjà causé, mais dès que tu voudras faire de la synchro ou de la modulation de fréquence (ou de phase) cette méthode ne suffira pas.
Quand on fait de l'analogique, on ne se rend pas toujours compte des problèmes que ça représente. C'est au moins aussi prenant que de réaliser un exponentiateur compensé en température qui assure sur 8 octaves.
Le traitement de l'aliasing est un vaste sujet qui rend fou (et un de mes violons d'Ingres
mon-bel-algo-d'anti-alias-pour-les-oscillos-modulés-et-les-distos ).
Avec un échantillonnage variable, tu n'auras pas du tout d'aliasing, même si tu t'adonnes à la synchro sauvage et à toutes sortes de modulations malhonnêtes. C'est l'énorme avantage d'avoir un pied dans le numérique et l'autre dans l'analogique.
Pas d'aliasing certes, mais par contre tu peux avoir de jolis "sur harmoniques" ("imaging") si ta table est courte (genre 32 échantillons) et pas interpolée.
Et ça, ça peut être très intéressant (son typé des vénérables ancêtres semi numériques genre RMI/synclav).
Tout ça, ça affecte le haut du spectre.
A mon avis, pour le bas du spectre, les différences seront plutôt liées à la partie analogique après le convertisseur.
En ce qui concerne le "morphing", tu penses à un crossfade/mix ou à quelque chose de plus exotique/amusant (fenêtrage "PWM" entre les deux formes d'ondes par exemple: tu switches d'une table à l'autre pendant le cycle avec un ratio controllable) ?