...Âââârrrrrrrghhgghhhhhhh !!! C'est pas le home-studio de tout le monde, ça, c'est grand comme un supermarché !!!
Quand je pense que le mien est un peu plus petit que la surface du tapis devant le canapé, j'hallucine !!!
@papi :
Oui, les sous-pentes, on pourrait craindre évidemment que ça affecte l'acoustique. Mais dans le cas présent, les angles aigus des toits, les grandes tentures et la profusion de tapis, ça doit jouer un rôle très efficace pour limiter l'apparition de grosses résonances parasites gênantes, tout en conservant quand même un léger fond de réverbération naturelle "chaude" qu'on pourrait qualifier de "présence". Le son de cette pièce est probablement bien plus coloré et "vivant" que ce que donnerait un studio construit dans une pièce parallélépipédique avec un plafond plat et relativement bas (env 2.5m), comme ce qui est souvent le cas, et qui, après traitement anti-résonance avec des bass-traps et autres absorbeurs de son, donne un son très propre, voire "clinique", mais définitivement neutre et mat.
C'est donc une question de choix perso dans l'aménagement d'un studio de conserver de hauts plafonds pentus ou non, mais en tout cas, pas du tout rédhibitoire quand on accepte un certain parti-pris avec la coloration particulière que cela risque de donner au son en général...
On peut se souvenir de l'anecdote des Rolling Stones qui avaient enregistré tout un album dans une villa louée pour l'occasion, et qui avaient souhaité conserver intégralement l'acoustique originale des pièces pour donner une ambiance spécifique et un peu "roots" à leur album.
De même, j'ai lu quelque part sur le web une histoire assez similaire où, pour un album piano/voix/instruments acoustiques, la prise de son s'était faite avec pas moins d'une trentaine de micros d'ambiance (en plus des autres micros) positionnés à divers endroits dans le grand salon d'une maison isolée de campagne. Toute l'opération de mixage s'était surtout appliquée à conserver une "coloration lounge" (dixit l'auteur de l'article) et chaleureuse en favorisant d'abord l'effet de proximité grâce aux micros de reprise des instruments et des voix mis en avant. Les nombreuses pistes "d'ambiance" des autres micros avaient ensuite été exploitées en retravaillant le mix dans un "vrai" studio à l'acoustique rigoureusement neutre afin de permettre à l'ingé-son de corriger les principaux défauts acoustiques de ces prise "live" tout en conservant en partie le comportement de la pièce.