...En fait, il faut surtout ne pas se tromper sur les caractéristiques réelles du 7812 qu'on va utiliser, et bien vérifier avec la bonne référence quel est le courant maxi admissible. Forcément, quand on essaie de faire cracher 1.5A à un 78
L12, même collé sur un gros dissipateur, y a un moment où ça fume un peu !
...A propos de fumer, en matière de protection supplémentaire, il y a encore la solution du
thyristor-suicide !
...Non, malgré le nom, c'est pas une blague !
...Mais ça ne fume pas, ça
grille !
...En fait, il faut juste mettre un fusible en sortie de la ligne d'alim, puis un thyristor placé (dans son sens passant) entre la ligne d'alim et la masse, de façon à ce que
ce thyristor mette en court-circuit la sortie d'alim et fasse donc griller le fusible lorsqu'il est activé par sa gâchette (trigger). La suite est facile à imaginer : c'est simplement une zéner qui se charge de la détection de la surtension, et du déclenchement de la gâchette.
Le tout tient sur un petit bout de veroboard avec quatre composants pour chaque ligne d'alim : le fusible, le thyristor, la zéner et une résistance en série avec la zéner, calculée pour un déclenchement bien franc de la gâchette avec une tension d'au moins 1 à 2 V mini. Le thyristor devra encaisser au moins deux fois le courant nominal du fusible, pour qu'il puisse être réutilisable autant de fois que nécessaire... Il faudra choisir la tension de la zéner en fonction des tolérances d'alim des modules.
Évidemment, ce montage est à multiplier par deux pour une alim symétrique, en modifiant les polarités en conséquence...
Si ce dispositif en deux exemplaires est associé au relais sur le même veroboard, la moindre surtension, surintensité, etc, en sortie de l'une ou l'autre des lignes d'alim symétrique aura l'effet voulu : couper simultanément les deux bus d'alim et protéger le modulaire !
...Mais aussi obliger à remplacer au moins un des deux fusibles !