malibuinterface a écrit :Il s'agit en fait d'un seul et mème instrument et pas d'une juxtaposition de synthés et d'effets...

...En fait, si j'ai bien compris, même si tu le présentes comme un "seul" instrument, c'est parce que tu le considères comme un ensemble complexe conçu exclusivement pour un jeu "en direct" avec de multiples sources sonores (analos et numériques mélangés), chacune traitée avec des effets et/ou des modules avant ou après sommation, et surtout pilotées soit par ton jeu au clavier, soit par des séquenceurs, soit les deux à la fois (pour les transpositions, par exemple), le tout aboutissant après sommation/mixage sur une unique sortie stéréo qui passe ensuite par l'IGS pour un mastering "à la volée" ? ...J'ai bon ?

...Du coup, vu comme ça et si je ne me suis pas trompé, on a probablement une approche assez similaire de la compo tous les deux !

Dans une autre mesure et avec d'autres instruments et effets (plus en rapport avec les modestes moyens que je peux y consacrer), je pratique moi aussi volontiers l'empilage/assemblage "en direct" de plusieurs sources sonores (idem pour les effets) entre lesquelles je fais "naviguer" le cheminement de mon impro en usant (et abusant

) du MIDI et des interfaces de commande (soit la BCF2000, le pad en MIDI du KaossPad2, un joystick analo sur mon patchbay MOTU et/ou mes pédales d'expression et de switch, mais très souvent via mes vieux ordis qui me servent selon les cas de séquenceurs, d'harmoniseurs, de convertisseurs de message MIDI, etc...) sur mes synthés et expandeurs tous regroupés autour d'un ou plusieurs claviers-maîtres mergés aux contrôleurs MIDI et pilotés à travers plusieurs patchbays MIDI interconnectés. Même pour le "pseudo-mixage" dynamique des sources en cours de jeu j'utilise l'automation MIDI (en CC#7 ou 11) à l'ordi (pour repousser le "vectoring" au-delà des limites
classiques employées sur les Wavestation de Korg ou la série des SY22/35 et TG33 de Yam)...

Surtout depuis ces dernières années, j'ai complètement abandonné la construction de morceau piste par piste, dont je trouve qu'elle "tue" complètement le feeling et la spontanéité qu'on peut avoir en impro. La contrepartie, c'est que si je ne pense pas, en début de session, à enregistrer systématiquement ce que je joue en transitant ainsi d'un synthé/expandeur à un autre (ou plusieurs à la fois, bien sûr) au fil de l'impro, cela reste à la fin uniquement le souvenir d'un bon moment passé à jouer seul et sans contrainte, mais sans aucune forme de "productivité musicale" que je pourrais éventuellement faire partager sur SoundCloud...

...Mais d'autre part, "dérusher" après coup plusieurs heures de tentatives musicales plus ou moins réussies et parfois parsemées de "pains" pour en tirer au mieux quelques dizaines de minutes exploitables, j'ai déjà essayé de le faire, mais je trouve ça particulièrement fastidieux !
@Skaw :

"
Rhââaa lovely" ...Tu m'as fait pleurer, enfoiré !!!
@BLT :
Ah oui ! Ce Zvex me semble une personne fort recommandable et avisée !!!

...Bon, mis à part peut-être un goût discutable concernant la déco de son petit engin
(il s'agit évidemment de ce sympathique ampli à lampe sur la photo, bien sûr !

Je ne connais Zvex que de nom et ne peux donc rien évoquer de son anatomie !

)

...N'empêche que je trouve ça génial maintenant, tous ces petits combos et têtes "tout lampes" (Vox, Blackstar, Fame, etc... Et même Fender s'y est mis !), qui crachent seulement quelques watts RMS, ce qui est amplement suffisant pour une session en studio ou même une répète au calme, éventuellement (avec un batteur pas trop musclé

). Il suffit d'une ECC83 ou une 6L6 convenablement drivée, et c'est pas la peine d'aller chercher plus loin : on a
LE SON sans avoir l'excédent de décibels qui fracasse la tête (la sienne d'abord mais surtout celles des autres musiciens du groupe

, ceux qu'on appelle "
Le Club des Acouphènes"...

). Au pire, il suffit de changer de baffle et mettre un 2x12" au cul pour avoir un peu plus de "coffre" dans le bas medium et ça y est, c'est la fête du slip pour tous les styles ou presque !!!

Pour revenir à la remarque de Tedire, j'ai surtout constaté que c'est le guitariste "médiocre" (au sens étymologique, c'est à dire "moyen") qui sera le plus tenté de se mettre en valeur en jouant plus fort, comme si la quantité de watts pouvait compenser la qualité de jeu...

...En revanche, mon vieux pote gratteux, qui a presque un demi-siécle de pratique de son instrument avec un touché quasiment Claptonien, est parfaitement capable de jouer à bas volume sans en être frustré le moins du monde !
Donc c'est aussi une question de maturité et de confiance en soi qui influe sur ce comportement, à mon humble avis. Ainsi qu'un meilleur sens du partage pour ne pas chercher à écraser les autres membres du groupe avec un égo trop surdimensionné, surtout pendant un bœuf où tout le monde fait son petit solo à tour de rôle...

Il y a quelques années, un jeune copain bassiste de Death, me parlait de remplacer sa tête d'ampli Galien-Krueger par une 2001RB encore plus puissante (1kW RMS

), parce que, je cite "
ça devient limite en répète, et en concert, je m'entends à peine alors que je suis presque au taquet !"

...On est bien d'accord, c'est dans le metal qu'il y a encore beaucoup de chemin à faire pour faire évoluer certaines mentalités guitaristiques enfermées dans de vieux schémas éculés !
